Comme vous avez pu le constater à travers bon nombre de nos articles, l’île Maurice s’affaire activement pour ce qui est de promouvoir la collaboration panafricaine en se positionnant comme une plateforme d’ouverture pour l’Afrique. Les tous derniers amendements apportés au traité fiscal Inde-Maurice viennent, d’après le rapport de l’Institute of Chatered Accountants in England and Wales, de renforcer cette position puis qu’ils rendent les investissements en Afrique plus attrayants en passant par l’île Maurice.
Au-delà de l’Afrique.
A savoir que Maurice détient des traités de non-double impositions avec pas moins de 143 pays dont la majorité des pays du Grand Continent ainsi que d’autres d’Europe comme en France. C’est un avantage considérable pour les investisseurs se tournant vers les pays de l’Est. Les investissements en Afrique seront donc plus attrayants par Maurice contrairement à ceux en Inde où les taxes de sortie sont imposables.
Collaboration régionale.
Par ailleurs, toujours dans l’optique de collaboration dans la région, le ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Régionale et du Commerce International mauricien, Vishnu Lutchmeenaraidoo, s’est récemment rendu à Bali afin de démontrer que le pays peut occuper une place importante dans la coopération Sud-sud au sein de l’IORA (Indian Ocean Rim Association). Selon Vishnu Lutchmeenaraidoo, ‘’Maurice peut jouer un rôle de trait d’union en matière de transfert de capitaux, de ressources humaines et de technologies’’. Le ministre des affaires étrangères a également discuté de la coopération bilatérale avec son homologue australienne, Julie Bishop.
L’île Maurice est une figure exemplaire pour la région africaine et tente de tirer vers le haut toute la région. Après s’être attaquée au tourisme, à l’éducation et aux technologies, l’île se veut la destination incontournable pour les investisseurs. Maurice souhaite faciliter les investissements transfrontaliers entre les pays membres de l’IORA et collaborer avec ces pays afin de créer des zones économiques spéciales. Ce qui aura pour effet de consolider la collaboration panafricaine. ‘’La priorité de l’organisation doit porter sur la croissance économique, la création d’emplois et le combat’’, avait déclaré Vishnu Lutchmeenaraidoo.
